L’alimentation vivante, c’est quoi ?
Des aliments crus, d’origine végétale et biologiques
L’alimentation vivante est tournée vers la consommation d’aliments crus et biologiques d’origine végétale comme les fruits et les légumes, les graines germées, les oléagineux, les jus de jeunes pousses (jus d’herbe de blé par exemple). Chacun peut y ajouter tout ou partie de ces aliments à son mode alimentaire habituel, en fonction des objectifs qu’il recherche.
Une manière de préserver sa santé à tout âge
Notre mode d’alimentation occidental est composé de beaucoup de produits transformés et issus de l’agriculture industrielle. Nos repas ne comportent plus assez de nutriments, d’une part et, d’autre part, nous font ingurgiter des résidus de pesticides, des arômes artificiels, des colorants, des conservateurs, dont on sait maintenant qu’ils ont des conséquences non négligeables sur la santé.
Se tourner vers l’alimentation vivante, c’est simplement revenir à un mode d’alimentation en accord avec les besoins du corps humain, et donc l’un des moyens de préserver sa santé ou de la restaurer.
Ce mode d’alimentation s’adresse à tout le monde, petits et grands, bien portants ou malades.
Du côté des instances de santé, on se penche de plus en plus sur la question, et certaines le font même depuis longtemps. Le centre Hippocrate aux Etats-Unis, par exemple, utilise entre autres ce mode d’alimentation avec succès depuis plus de 50 ans pour restaurer durablement la santé de personnes gravement malades.
Qu’est-ce qu’on mange, au juste ?
Est-ce que manger « vivant » veut dire être réduit à manger de la verdure ou des salades ?
Certes non !
C’est un mode d’alimentation qui utilise des techniques et une palette d’aliments tout aussi variés que dans les autres traditions culinaires : légumes, fruits, graines germées, céréales germées, noix et graines oléagineuses (noix, noix de cajou, tournesol, graines de courges, pignon de pin, graines de lin, etc)…
Dans de nombreux pays, des chefs de renom cuisinent dans cet esprit, et on trouve également un très grand nombre de livres de recettes.
Pourquoi pas (ou peu) de protéines animales ?
Les protéines animales sont acidifiantes pour le corps. Or, notre mode de vie actuel et notre alimentation le sont déjà beaucoup. Les naturopathes, et certains médecins, savent bien que l’acidification de certains liquides physiologiques est immanquablement génératrice de maladies.
Le rapport Campell (traduction française de « The China Study » de Colin Campbell) se base sur plusieurs décennies d’études scientifiques menées dans différents pays. Ces études montrent très clairement que la consommation excessive de protéines animales est un facteur majeur dans l’apparition des maladies spécifiques aux pays développées.
La consommation de protéine animale a également des conséquences néfastes sur l’environnement, sur l’économie mondiale, et pose de nombreuses questions d’éthique sur l’exploitation animale.
Pourquoi manger cru ?
Cuire les aliments détruit 50 % des protéines disponibles, 60 à 70% des vitamines (jusqu’à 96% pour la B12), et 100% des phyto-nutriments, qui sont pour certains des boosters du système immunitaire et de bien d’autres fonctions physiologiques.
Au-dessus de 41 degrés, les enzymes aussi sont en grande partie détruites. Or, elles participent à la digestion. Le corps est capable de les produire, mais le stock est limité et décroît au fur et à mesure qu’on avance en âge. L’alimentation vivante permet de conserver son « capital enzyme ».
Alimentation vivante = crudivorisme ?
Souvent considérés comme désignant la même chose, l’alimentation vivante et le crudivorisme désignent en effet tous deux une alimentation majoritairement végétalienne et crudivore. Néanmoins, l’alimentation vivante diffère du crudivorisme sur un point essentiel en ce qu’elle met l’accent sur les aliments très « vivants » que sont les graines germées et les jeunes pousses, les noix trempées et les aliments lacto-fermentés.
Quelques chiffres convaincants :
La germination permet d’accroître considérablement les taux de nutriments bio-disponibles. Par exemple, après 5 jours de germination du blé, la vitamine A augmente de 225%, la B1 de 20 %, la B2 de 300 %, la B3 de 10 à 25%, la B5 de 40 à 50%, la B6 de 200%, les vitamines D et E de 300% et la vitamine C est multipliée par 600 !
Les noix trempées, ne serait-ce qu’une nuit, bénéficient de cet avantage tout en devenant plus digestes et moins caloriques (diminution de 70% pour les amandes). Et les aliments lacto-fermentés vont, quant à eux, apporter des bactéries pro-biotiques.
L’alimentation vivante utilise donc beaucoup d’aliments issus de processus naturels de culture, les rendant riches en nutriments et facilement assimilables, et donc véritablement porteurs de vie.
Alimentation vivante in Café Vert
Le choix de l’alimentation vivante au Café Vert est motivé par toutes ces raisons. Vegan, bios, majoritairement crus, sans gluten et faits maison, les plats servis au Café Vert, en plus d’être vivants et donc sains pour nous, respectueux de la cause animale comme de notre planète, sont gustativement très… bons !
Il ne vous reste plus qu’à venir les savourer !
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